Arrêter la Cocaïne grâce à la Psilocybine : un témoignage poignant
Plongez dans le témoignage poignant d'un participant qui a réussi à arrêter la cocaïne et à surmonter la dépression grâce à une seule session de psilocybine. Ce récit, rempli de confidences sincères, d’espoir, et de révélations intérieures profondes, vous emmène au cœur d'un parcours de guérison hors du commun. Découvrez comment cette approche alternative a permis de libérer le participant des envies insatiables de consommer, révélant une paix intérieure durable. Structuré sous forme de questions-réponses, cet article dévoile chaque étape d'une renaissance, inspirant ceux qui cherchent à retrouver équilibre, liberté, et bien-être. Une histoire bouleversante qui pourrait bien changer votre vision de l'addiction et de la dépression.
Publié par Neurocybine – Témoignage d'un Participant Anonyme
10/30/202416 min read
Pour commencer, pourriez-vous nous raconter votre histoire avec la cocaïne ? Dans quel contexte l’avez-vous consommée pour la première fois ?
"La première fois que j’ai touché à la cocaïne, c’était en soirée, un peu par hasard. Quelqu’un m’en a proposé, et comme j’avais déjà bu, j’ai dit oui. Honnêtement, je n’ai rien ressenti de spécial, et je me souviens même m’être dit que c’était de la me*de. Je ne comprenais pas pourquoi les gens en faisaient tout un plat. Mais les soirées ont continué, et j’ai recommencé, toujours dans ce même contexte. Au bout d’un moment, j’ai commencé à ressentir les effets : je pouvais boire plus, j’étais plus sociable, plus bavard pendant 30 ou 40 minutes. Mais après, il y avait ce besoin de refaire une ligne pour retrouver cette sensation. Ce qui au départ était juste une ligne ici et là s’est vite transformé en 2, 3, puis 4, au point de ne plus les compter.
Et là, sans que je m’en rende compte, les soirées ne tournaient plus autour de la fête, mais autour de la cocaïne. J’en suis arrivé à un point où ce n’était même plus la soirée en elle-même qui m’attirait, mais l’idée de consommer. Je me suis mis à apprécier le rituel : préparer les lignes, snifer, mettre les dernières miettes sur la langue, ce goût amer qui coulait dans la gorge et que j’avais détesté au début, mais qu’à force, j’avais fini par aimer. L’excitation venait de savoir que j’allais en prendre, et tout le reste devenait secondaire."
Comment cette consommation a-t-elle évolué vers une dépendance au fil du temps ?
"Je pense que le vrai tournant, ça a été quand j’ai acheté mon premier gramme. Avant, je ne consommais qu’en soirée quand on m’en proposait, mais là, avoir ma propre cocaïne a changé la donne. J’ai commencé à en prendre beaucoup plus, et les soirées ont vite commencé à tourner uniquement autour de ça. Puis un matin, en rentrant chez moi, j’ai vécu une descente violente, où je me suis senti misérable. Depuis ce jour-là, j’ai pris l’habitude de garder quelques lignes pour chez moi, pensant que ça adoucirait la descente. Mais quelle erreur... Ça ne faisait que repousser la descente et la rendre encore plus dure. C’est indescriptible, cette obscurité. Consommer seul, chez moi, a été un vrai basculement.
Ensuite, j’ai rencontré quelqu’un qui en avait de la pure et me la vendait par, 10 ou 25 grammes, que je redistribuais à mes amis de soirée. C’est là que j’ai vraiment plongé. J’ai commencé à en prendre même en pleine semaine, toujours avec des excuses : faire goûter un ami, relâcher la pression après une grosse journée de travail… Parfois, ça se transformait en nuit blanche, et le lendemain, j'en reprenais encore pour tenir la journée, avant de craquer en plein milieu de la matinée à cause de la descente, et de rentrer chez moi en simulant une maladie. Et ça recommençait : les vendredis, les samedis, puis le dimanche, à finir deux grammes tout seul chez moi pour soi-disant éviter la descente, alors que je savais très bien qu’elle allait être terrible....."
De quelle manière cette consommation impactait-elle votre vie quotidienne et vos relations ?
"C’est là que la cocaïne est vraiment perverse. Au début, les effets sont discrets, et on se dit qu’on a le contrôle. Mais quand la consommation devient régulière, tout change. Financièrement, même en achetant de plus grosses quantités, ça coûtait une fortune. Mais l’argent, au fond, ce n’était pas le pire. Là où ça m’a vraiment détruit, c’est dans ma santé physique et mentale, ma vie professionnelle et mes relations.
Au travail, j’ai commencé à accumuler les absences, les erreurs, les moments où je n’avais plus la tête à gérer quoi que ce soit. Petit à petit, je ne traînais plus qu’avec ceux qui consommaient comme moi. La cocaïne ne modifiait pas seulement ma conscience pendant les prises, elle me changeait aussi dans les moments de sobriété. Elle m’a transformé en quelqu’un que je ne reconnaissais plus, quelqu’un de vraiment mauvais. Sans entrer dans les détails, je peux dire qu’elle m’a plongé dans une obscurité mentale profonde.
J'avais perdu goût à tous les plaisirs de la vie: les sorties, les amis, mes passions... Plus rien n'avait de goût. Même le sexe n'était plus qu'un plaisir sans saveur, sauf sous l’effet de la cocaïne. Elle m’avait transformé aussi sur ce plan-là, me poussant vers des envies de plus en plus extrêmes et de la masturbation excessive en période de descente, combiné avec un début d'impuissance... La cocaïne elle même n'était plus une source de plaisir, juste de la souffrance. La seule euphorie que je ressentais était les cinq minutes avant et après la première ligne de la journée. Le reste n’était qu’un gouffre de souffrance.
Physiquement, j’ai énormément maigri, la cocaïne me coupait totalement l’appétit. Je me retrouvais souvent à pleurer seul le soir, à me promettre que j’allais arrêter, pour finalement me trahir le lendemain matin en me disant « juste une » et ça repartait pour la journée. C’était un cercle vicieux qui m’a plongé dans une profonde dépression inconsciente et un isolement total, renforçant encore plus l’addiction."
À quel moment avez-vous pris conscience de la nécessité d'arrêter, et quelles actions immédiates avez-vous entreprises pour y parvenir ?
"J'ai réalisé brutalement, un soir, chez moi. Je n'avais pas spécialement consommé plus que d'habitude, mais je commençais à me sentir bizarre. Une sensation d'engourdissement à l'arrière du crâne et dans la nuque, accompagnée d'un mal de tête, et avec la paranoïa induite par la cocaïne, j'ai cru que j'étais en train de faire un AVC… J'étais terrifié à l'idée de mourir, et je n'ai jamais su, d'ailleurs, si j'avais vraiment fait un AVC ce soir-là.
J'avais pris mon téléphone, composé le 15, avec le pouce au-dessus du bouton vert, et je suis resté comme ça bien 20 minutes, à attendre le moindre signe supplémentaire d’un AVC. Ces minutes ont été tellement longues, et je me suis juré que si je m'en sortais, je ne retoucherais plus jamais, jamais, à cette chose. J'ai même prié à ce moment-là... Finalement, les sensations se calment, et je décide sur un coup de tête de jeter toute la cocaïne qu'il me restait : 400 balles de poudre dans les toilettes, puis de tirer la chasse.
Aussi fou que cela puisse paraître, dès le lendemain matin, je cherchais s'il n'y avait pas des miettes tombées quelque part sous le bureau ou un pochon oublié quelque part, juste pour m'en faire "UNE DERNIÈRE"... J'ai bien dû chercher 5 minutes comme ça avant de réaliser l'absurdité de la situation et à quel point j'étais minable. Ce moment a été le vrai déclic, encore plus fort que la veille. J'ai ressenti le besoin d'en parler à quelqu'un, comme pour me forcer à tourner la page et passer à autre chose, mais impossible d'en parler à ma famille. J’ai pris quelques jours d’arrêt et je suis parti dans le sud. J’en ai parlé à des amis d'enfance qui ont été d'une aide précieuse et m'ont hébergé pendant deux semaines."
Comment s'est déroulé votre arrêt brutal ? Avez-vous ressenti des symptômes de manque, et qu'est-ce qui a été le plus difficile à gérer au quotidien ?
"Étonnamment, les deux semaines dans le sud se sont très bien passées. La cocaïne m'a traversé l'esprit les 48 premières heures, mais ensuite, j'étais moi-même étonné de le vivre aussi bien. De toute façon, je savais au fond de moi qu'il était impossible de m'en procurer ici. Par contre, dès mon retour à Paris, ça a été beaucoup plus compliqué. C’est là que j'ai vraiment compris ce que signifiait la dépendance psychologique.
J'ai craqué au bout de deux jours… Je m'étais dit : « juste un demi-gramme pour dire adieu » et calmer l'obsession. De toute façon, ça faisait presque trois semaines que j'avais arrêté, alors je me disais que je « n'étais plus accro »… Résultat : j’ai fait quatre allers-retours chez mon fournisseur en cinq heures. C'était reparti de plus belle."
Qu'est-ce qui vous a finalement poussé à envisager des méthodes alternatives, comme la psilocybine, pour vous aider à sortir de cette spirale ?
"De base, je ne recherchais pas la psilocybine pour traiter ma dépendance, mais plutôt pour traiter ma dépression. Au cours des deux semaines dans le sud, je me suis vraiment rendu compte que j'étais en dépression, et j'ai mis mon craquage sur le dos de cette dépression. Je n'avais plus envie de rien, et je ne me voyais pas reprendre le travail dans cet état-là. J'étais déjà tombé sur des articles de presse qui parlaient des bienfaits de la psilocybine et des récentes études pour la dépression, alors quand je suis tombé sur votre site et que j'y ai vu mentionnées les dépendances, y compris la cocaïne, ça a fait bingo dans ma tête. Même si, pour être honnête, je n’aurais jamais cru que cette expérience pourrait avoir un impact aussi profond sur moi."
Comment s'est dérouler votre voyage psychédélique ?
"Déjà, ça a été l'une des expériences les plus marquantes de ma vie. Je vais essayer de vous raconter ça comme ça vient. D’abord, merci, parce que vous m'aviez vraiment rassuré avant de commencer. La montée, c’était intense. Ça a commencé par une vague de froid qui m'a traversé tout le corps, avec plein de bâillements. Ensuite, il y avait ces formes et couleurs qui se mettaient à bouger avec la musique c'était impressionnant. Plus ça avançait, plus c'était fort, et à un moment, j'ai commencé à angoisser. Je me demandais pourquoi j'avais fait ça, si j'avais pris trop… moi qui avais voulu vivre un grand voyage j'étais servi.
Des pensées parasites commençaient à me traverser la tête, et plus j’essayais de les chasser, plus elles prenaient toute la place. Mais là, tout ce que vous m'aviez appris pendant la préparation a pris tout son sens. Les petits exercices m'ont vraiment aidé, et j'ai fini par lâcher prise, en acceptant juste d'être là, spectateur de ce que j'étais en train de vivre. À partir de ce moment, tout a changé. C’est devenu une expérience visuelle, sensorielle, et même "spirituelle", incroyable. Je me souviens avoir crier un moment "C'est pas possible c'est INNNCROYABLE" "MERCI"
Les sensations venaient par vagues, et c’était tellement beau et jouissif . La musique était comme vivante, elle guidait mon esprit dans un espace de bonheur infini. J'étais émerveillé, je ne pensais même plus à la cocaïne ou à ma vie. Juste émerveillé que tout ça soit possible. Il y a eu des moments un peu déroutants, mais votre présence et ce qu’on avait ancré ensemble suffisaient à me rassurer. Je me rappel avoir beaucoup pleurer sur la beauté de ce que j'écoutais.... je n'aurais pas les mots pour le décrire...
A un certain moment, le temps n'existait plus.... je flottais. Quand j’ai senti que les effets redescendaient, par vagues également, j'ai commencé à avoir des fous rires incontrôlables. les effets visuels et physiques ce dissipaient petit a petit, et mon état mental est devenu beaucoup plus ancré dans la réalité beaucoup plus introspectif. Je me sentais tellement bien. J'ai commencé à méditer sur plein de choses, c'était fou, comme si j'étais plus "intelligent" ou "plus conscient" de tout. C'est difficile à expliquer, mais a certains moments j'avais l'impression de me voir de l'extérieur, comme si je me regardais en sortant de mon corps.
Les deux dernières heures ont été du pur bien-être. La musique m’enveloppait, et c'était incroyable de voir à quel point c'était simple de se sentir aussi bien. J'avais un peu peur que ce sentiment disparaisse, mais même si il devait partir, je savais que j'avais vécu quelque chose d'exceptionnel, et je me sentais vraiment privilégié. J'étais aussi incroyablement sensible à la musique, comme si je comprenais chaque note que l'artiste avait créée. Je me souviens m'être dit : " Je comprends la musique maintenant, et je ne l'écouterai plus jamais de la même manière.
Pendant ce voyage, j'ai réalisé qu'il faut s'aimer soit même, j'ai ressenti un amour pour moi même et je m'étais fait une promesse : ne plus jamais me faire de mal avec la cocaïne. Je me suis pardonné pour toute cette période, pour toute cette douleur, toute cette perversions qu'implique cette substance, et j'ai décidé de ne plus m'infliger ça. J'ai également réalisé qu'être en accord avec soi-même est une clé du bien être .
À la fin, je me sentais léger, avec un sourire que je ne pouvais pas cacher. J'étais fier de m'être accordé ce moment et, surtout, fier de tout ce que j'ai réalisé en le traversant. J'avais l'impression d'une vrais renaissance, comme si rien n'était grave, et que j'avais droit à une deuxième chance, une nouvelle vie où je pouvais faire mes propres choix et être vraiment acteur de ma vie. D'ailleurs je me suis vu naitre a un moment du voyage...
j'ai eu l'impression d'avoir explorer tout les sentiments et même parfois des sentiments inexplicables. J'ai compris l'acceptations, de lâcher prise, l'amour envers moi-même, et envers les autres. C'est simple j'ai eu l'impression de vivre 10 ans en 7h."
Après cette expérience, quels ont été les changements et ressentis notables dans votre vie a court terme?
"Ce sentiment de légèreté ne me quitte pas. Le lendemain, je me surprends même à être heureux : sous la douche, je danse en écoutant de la musique, chose qui ne m'était pas arrivée depuis des années. J'ai envie de me balader, de découvrir Amsterdam avant de rentrer, moi qui n'étais plus attiré par rien depuis si longtemps.
De retour au travail, tout le monde me dit que j'ai l'air différent, plus rayonnant, plus sociable, plus présent. Ça me met même un peu mal à l'aise, comme si je devais contenir ce bien-être pour ne pas susciter d'envie ou de gêne chez les autres. Ma famille, qui n'est au courant de rien (raison pour laquelle je n'en parle très peu pour ne pas être reconnu), remarque aussi un changement chez moi.
Mon estime de moi-même s'est considérablement développée. Je me sens plus confiant, comme si je retrouvais enfin une force intérieure que j’avais perdue depuis longtemps. Je me surprends à croire en mes capacités, à oser prendre des initiatives, et à me respecter davantage. Je sais désormais dire Non plus facilement quand quelque chose n'est pas en accord avec moi même ou ne me plait pas.
Je suis beaucoup plus stable émotionnellement, je m'énerve beaucoup moins facilement, même dans les embouteillages. J'ai une ouverture d'esprit sur tellement de choses, je suis beaucoup moins dans le jugement, plus empathique envers les autres et moi même, et j'ai une réelle envie de réussir, d'être acteur de ma propre vie. Je réalise que le bonheur se trouve dans les choses simples : un beau paysage, un bon repas, les relations humaines, la musique...
Je me découvre une nouvelle passion, l'audiophilie. J'investis dans du matériel hi-fi et je découvre un moyen de me faire plaisir, sans aucune souffrance ni conséquences. Un pur plaisir qui remplace la cocaïne. Je ne pense plus à consommer, mais je réfléchis souvent à quel point cette substance sournoise m'a poussé à me trahir et m'a fait tant de mal. À ce moment-là, je suis convaincu que je n'y retoucherai plus jamais."
Avez-vous eu des périodes de rechute ou de faiblesse, que ce soit par rapport à votre addiction ou à votre bien-être général ?
"Oui... Quelques semaines après l'expérience, je me suis retrouvé avec des collègues. J'étais déterminé à refuser toute proposition de cocaïne, mais quand on m'en a proposé, je n'ai pas su dire non, et j'en ai snifé une. À ce moment là, j'ai ressenti un énorme sentiment de culpabilité envers moi-même et un malaise si intense que je suis rentré chez moi 15 minutes plus tard.
Je me sentais vraiment mal, je m'étais trahis.... alors je vous ai recontacté pour en parler. Et c'est là que vous m'avez fait comprendre que ce n'était pas un échec. Le fait d'avoir réussi à m'arrêter après une seule ligne et de rentrer chez moi, c'était une victoire dans la grande guerre que je menais contre la cocaïne. C'était moi qui avais pris la décision d'en prendre une, et c'était moi qui avais choisi de m'arrêter là. Avant, c'était impossible. IMPOSSIBLE de m'arrêter après une seule ligne.
Vos mots m'ont instantanément soulagé. Depuis, même quand mes amis consomment devant moi, je ne ressens plus aucune envie. Et pour être honnête, je me retrouve de moins en moins dans ces contextes de soirées, parce que je n'y prends plus vraiment de plaisir. J'ai aussi remarqué que l'alcool ne me faisait plus du tout envie. J’aime vraiment ma conscience telle qu’elle est maintenant, et toute substance qui la modifie me met instantanément mal à l’aise. C’est simple : sans ces substances, je suis heureux."
Avez-vous encore des tentations aujourd'hui, et si oui, comment les gérez-vous ?
"Vous me croiriez si je vous disais que non, plus du tout ? Pourtant, on entend souvent que la cocaïne est une addiction qui reste en nous à vie et qu’on doit constamment lutter contre les envies. Mais dans mon cas, il m'arrive encore d'être en contact avec le produit, que ce soit au travail ou dans certains contextes, et je ne ressens absolument aucune envie intérieure, ni cette excitation que j'avais avant de consommer.
Au contraire, j'ai de la peine pour ceux qui continuent à en prendre. J'essaie, autant que possible, de leur ouvrir les yeux, de les aider à prendre conscience que cette substance, c'est le "Diable". J'envisage même de rejoindre une association pour aider les consommateurs. Je ressens un besoin presque urgent de partager mon expérience, d'aider ceux qui sont encore prisonniers de cette addiction, et de mener une véritable guerre contre cette drogue sournoise. C'est une cause qui m'anime profondément et qui, je pense, pourrait vraiment m'épanouir."
Avez-vous adopté de nouvelles routines ou pratiques qui vous aident à maintenir votre bien-être et votre équilibre ?
"Oui, j’écoute beaucoup plus mon corps maintenant. J'ai compris que le corps et l'esprit sont liés d'une manière profonde, donc j'essaie de respecter mon corps autant que possible, que ce soit par une alimentation équilibrée, un sommeil de qualité, ou en évitant les excès, comme le sucre et le café. Je m'accorde aussi beaucoup de moments de méditation en musique et d'introspection, et je trouve cela vraiment agréable et apaisant.
Et ce qui change vraiment ma vie, c’est que j’écoute aussi mon esprit. Comme je vous l’ai dit, je sais maintenant beaucoup plus facilement dire non quand je n'ai pas envie de faire quelque chose qui va me mettre mal à l'aise, et je pense que c'est très important de s'écouter. Bien entendu, pas dans une forme d’égoïsme, mais plutôt en ayant conscience de ses propres priorités."
Si vous pouviez vous adresser à la personne que vous étiez avant de commencer ce parcours, que lui diriez-vous ?
"Je lui mettrais une bonne claque, c’est sûr ! (Rires) Non, plus sérieusement, je lui dirais de s’aimer et de se pardonner. Je pense que c’est la clé essentielle que j’ai apprise, et c’est ce qui m’a permis de changer et de continuer à m'améliorer chaque jour. Se pardonner ses erreurs, c'est ce qui m'a libéré et donné la force d’aller de l'avant.
Je lui dirais aussi d'y croire, de ne jamais perdre espoir. Vous savez, je l'avais dissimulé lors de nos premiers entretiens pour ne pas être jugé ou recalé, mais j'avais déjà pensé plusieurs fois au suicide, surtout dans ces moments de descente de cocaïne intenses. Plusieurs fois, je m'étais dit que je devais accepter de vivre comme un toxicomane, que c'était mon "destin". Mais aujourd’hui, je sais que peu importe la situation, aussi critique soit-elle, garder espoir est crucial."
En regardant en arrière, quel rôle pensez-vous que la psilocybine a joué dans votre parcours de guérison, et que diriez-vous à quelqu'un qui envisage d'y avoir recours pour se libérer d'une addiction ?
"Dans mon cas personnel, cette expérience m'a enlevé le voile qui me faisait croire que j'étais condamné à m'enfoncer de plus en plus. Elle m'a ouvert la porte de mon moi intérieur, m'a permis de mieux me connaître, et surtout, de me pardonner et d’évacuer beaucoup de choses enfouies. Elle m'a donné une grande force et m'a permis de reprendre le contrôle sur moi-même. Aujourd'hui, c'est moi qui décide des choix que j'entreprends, et l'important est d'être en accord avec soi-même dans chacun de ces choix.
J'ai aussi appris que tout ce qui est hors de notre contrôle ne doit plus être une source d'angoisse ou de stress. Nous devons accepter les choses comme elles viennent, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, parce que c'est ça, la vie. Je pense que cette expérience apporte 10 ans de sagesse et de compréhension de soi en 10 heures...
Je dirais à quelqu'un qui envisage de faire cette expérience de rester spectateur et d'accepter ce que l’esprit a à montrer, sans jamais lutter contre. Je leur dirais aussi que le ressenti de cette expérience est propre au vécu de chacun, et qu’il ne faut pas essayer de comparer. Enfin, je leur dirais d’y aller, car c'est une chance d'avoir cette opportunité. Même sans avoir d'addiction ou de choses spécifiques à soulager, la psilocybine est un moyen efficace pour mieux se connaître et faire évoluer sa conscience. Dans mon cas, de grands changements ont été constatés immédiatement après, mais je pense qu'une grande partie du processus de transformation se fait après l'expérience, dans la manière dont on intègre ce qu'on a vécu. Je recommande vivement cette démarche à toutes les personnes qui se reconnaîtront dans mon témoignage. J'espère que mes mots trouveront un écho chez ceux qui en ont besoin."
Seriez-vous d'accord pour faire une mise à jour de votre témoignage dans 6 mois, afin de partager où vous en êtes dans votre parcours et l'évolution de votre bien-être ?
Bien sûr, avec grand plaisir
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